Cette maladie a été découverte en 1860 et touche actuellement 1 femme menstruée sur 10. Le diagnostic est d’en moyenne 7 ans entre la première apparition des symptômes et le diagnostic officiel. Les règles douloureuses peuvent être un indicateur. Elle est aussi la première cause d’infertilité en France et est souvent détectée dans le cadre d’un désir d’enfant.
L’endomètre est le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus. Chaque mois au cours du cycle menstruel, ce tissu est expulsé. Il s’épaissit en prévision d’une grossesse et si elle ne survient pas, le tissu excédentaire de l’endomètre est évacué.
En cas d’endométriose, certaines cellules de l’endomètre se propagent à l’extérieur de l’utérus. Elles adhèrent à d’autres organes tels que les ovaires, trompes, intestins, rectum, vessie, estomac, côlon… et peuvent même migrer jusqu’aux poumons et au cerveau. Ces cellules réagissent de la même manière que l’endomètre : chaque mois le tissu exporté s’épaissit, se décompose et est expulsé. Mais le problème est que ces tissus ne trouvent pas d’issue pour quitter l’organisme. Cela provoque donc des lésions, nodules ou kystes et des réactions inflammatoires à l’endroit où ils se trouvent.
L’endométriose n’est pas une maladie mortelle mais elle peut être extrêmement douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible. Il n’y a pas une mais “des” endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une personne à l’autre.
Les principaux symptômes sont :
Ces symptômes ont un impact majeur sur la qualité de vie personnelle et conjugale mais également professionnelle et sociale des personnes atteintes.
Actuellement, aucun remède n’a été trouvé pour guérir de cette maladie. Le traitement se concentre uniquement sur la gestion des symptômes : empêcher la propagation et soulager les douleurs.
La médecine conventionnelle répond de 3 manières :
Ces traitements ont donc leurs limites : effets secondaires, absence de réponse positive de la patiente au traitement après plusieurs mois/année, récidive.
Il existe une multitude de soins afin d’aider à gérer la douleur, d’appréhender le parcours de la maladie, pallier certains effets secondaires. On ne parle pas non plus de guérison avec ces approches mais plutôt de rémission, mieux-être et bienfaits tant au niveau physique que moral.
Parmi ces techniques, on retrouve :
Actuellement, les causes réelles de l’endométriose ne sont pas encore connues. C’est une maladie complexe qui, comme on l’a décrit, prend des formes très variées.
Dans les hypothèses émises et les plus probables ont retrouvent :
La recherche avance encore à un rythme très lent (manque d’intérêt, manque d’équipes et de consensus chez les spécialistes, absence de financements conséquents, puissance des lobbys…)
Ses effets sont multiples, c’est un puissant anti inflammatoire, il a des propriétés anxiolytiques, anti convulsives, neuroprotectrices et antalgiques.
Il va apaiser les douleurs et vous faire sentir détendu. Très facile à utiliser en huile, il est presque parfait pour vous aider à surmonter ce calvaire. Naturel et sain pour la santé, il vous permettra de soulager vos douleurs mais malheureusement les faire disparaître.
Vous pouvez massez le ventre, la nuque ou les tempes afin de vous relaxer et vous soulager.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès des spécialistes de l’endométriose comme l’association endofrance afin d’avoir des informations supplémentaires.
Consulter un ostéo est très intéressant pour soulager l’endométriose. Il est en mesure de débloquer des parties du corps tel que le périnée, le bassin ou les organes gynécologiques. Cela va vous aider à atténuer les douleurs et vous permettra de vous sentir mieux dans ces moments difficiles
Les bienfaits de l’eau thermale sont réputés depuis de nombreuses années, elles ont des vertus antalgique et anti-inflammatoire. Les douleurs sont donc diminuées et le bien-être est instantané. Certains centres thermaux ont des programmes spécifiques pour les femmes souffrant de ce genre de pathologie. En général, ce sont des programmes sur plusieurs semaines.
Les huiles essentielles ont un puissant pouvoir. Elles peuvent être utilisées pour limiter certaines crises liées à l’endométriose.
Les feuilles du framboisier ont des vertus antispasmodiques (aide à traiter les spasme musculaire)
Les feuilles d’alchémille évitent les crampes
Les feuilles d’achillée millefeuille sont conseillées lors des règles abondantes
Le yoga, basé sur des postures, permet de diminuer les douleurs lombaires. Le yoga des hormones, inventé par Dinah Rodrigues, se base sur des postures destinées à réguler le système hormonal. Très intéressant pour soulager les douleurs liées à l’endométriose.
Indispensable pour le corps, il n’a presque que des qualités. Sauf l’augmentation du risque de blessure et l’addiction en cas de surconsommation, il vous permettra de vous sentir mieux. Psychologiquement le sport libère des endorphines qui sont l’hormone du bonheur et donc font se sentir mieux et physiquement il aide à garder une musculature adaptée et permet donc de se sentir mieux. La marche quotidienne et la natation sont de véritable mine d’or pour se sentir en forme et donc limiter l’impact négatif de la maladie.
Bien respirer et savoir méditer sont indispensables pour lutter contre les piques de douleurs insupportables. Savoir se détendre et faire le vide permet de mieux appréhender la douleur et mieux la supporter. Cela permet aussi d’empêcher le stress ou l’angoisse d’augmenter la douleur.